L'homme qui vient de prendre ses fonctions en tant que directeur général de l'hôtel Majestic et coordinateur de l'activité hôtelière de la Société Fermière du Casino Municipal de Cannes n'est pas un inconnu dans la cité des Festivals. Pierre-Louis Renou a en effet été en charge de la direction des congrès et des événements spéciaux au Martinez en 1995. 18 ans plus tard, le voici de retour sur la Croisette, à un poste de pilotage stratégique puisque la feuille de route qui lui a été confiée est "le développement et le rayonnement international du Majestic Barrière et la coordination des activités hôtelières" du groupe à Cannes, cette mission étant menée en étroite collaboration avec François Portiglia, directeur général du Gray d'Albion.

Diplômé en 1992 de l'école suisse de management hôtelier Glion Institut de Hautes Etudes, Pierre-Louis Renou a débuté par le Crillon à Paris et le Concorde Saint-Lazare. Après son expérience cannoise, il intègre le groupe Hilton, passe chez Accor en 2005 ce qui l'amène à être nommé à Los Angeles et Washington. Il assume en même temps la communication pour Sofitel Amérique du Nord.

Rappelons que le groupe Barrière commercialise ses établissements via deux entités : le Groupe Lucien Barrière (GLB) et la Société Fermière du Casino Municipal de Cannes (SFCMC). Cette dernière comprend dans son giron le Majestic Barrière, le Gray d'Albion, les plages de ces deux établissements ainsi que deux casinos, le Casino Barrière Croisette et le Casino Barrière Les Princes (385 machines à sous et 32 tables de jeu au total). L'actionnariat de la SFCMC est détenu à 60,33 % par la famille Desseigne-Barrière, à 23,34 % par Casinvest (dont Qatari Diar est le principal actionnaire), Fimalac Développement possédant 10 % des parts et les 6,33 % étant flottants.

Le 20 juin dernier, la SFCMC a présenté ses comptes semestriels. Le chiffre d'affaires s'établit à 41,7 M€ soit une baisse de 6,3 % par rapport à l'exercice précédent. L'activité hôtels accuse un recul de 8,5 % alors que l'activité Casinos chute de 7,5 %, résultant de la décroissance à la fois des recettes moyennes par chambre, du nombre de couverts en restauration et du produit brut machines à sous. Le Ramadan, qui se déroule en juillet cette année, laisse pour sa part espérer une présence de la clientèle moyen-orientale plus accrue que les saisons précédentes.

L.B

Photo : Pierre-Louis Renou, directeur des hôtels Barrière de Cannes