Orolia remporte un contrat de 13 M ?

Spécialiste mondial des applications GPS critiques, la société basée à Sophia Antipolis a remporté l'appel d'offres lancé par la Nouvelle-Zélande et l'Australie pour leur infrastructure nationale de recherche et sauvetage par satellites de nouvelle génération. Un contrat d'une valeur de 13 M?.

La société basée à Sophia Antipolis, qui s'est forgée une réputation dans les systèmes satellitaires, vient de remporter l'appel d'offres lancé par la Nouvelle-Zélande et l'Australie pour leur infrastructure nationale de recherche et sauvetage par satellites de nouvelle génération. Un contrat à 13 M€ qui découle du rachat en mai dernier de l'américain Techno-Sciences Inc., l'un des deux leaders mondiaux des infrastructures sol du système de recherche et sauvetage international. C'est via cette structure qu'Orolia, société créée à Sophia Antipolis par Jean-Yves Courtois et cotée sur Alternext, s'est vu octroyer le marché lancé en commun par l'Australie et la Nouvelle-Zélande.

Petite révolution en matière de localisation

Les infrastructures sol de recherche et de sauvetage (appelées SAR) sont constituées d'antennes de réception satellitaires, de système de traitement du signal et de logiciels de supervision et de contrôle. Elles sont surtout l'un des éléments clés du programme de modernisation du système international de recherche et de sauvetage par satellites COSPAS-SARSAT. Baptisé MEOSAR, ce programme représente une petite révolution en matière de localisation puisqu'il permet de localiser en quelques secondes - alors qu'il faut plusieurs dizaines de minutes actuellement - et de façon plus précise, la position des balises de détresse sur terre, en mer ou dans les airs. À terme, COSPAS-SARSAT sera déployé mondialement offrant une couverture quasiment en temps réel et avec une extrême fiabilité.

Un CA de 72,5 M€
Au-delà du montant du marché, c'est surtout la collaboration avec deux pays très avancés dans le domaine de la recherche et du sauvetage par satellites qui se révèle stratégique pour le groupe basé à la fois à Paris et Sophia Antipolis. Le contrat prévoit la fourniture d'un système de six antennes sol dans chacun des deux pays, du logiciel d'un centre de contrôle commun basé à Canberra en Australie ainsi que la maintenance et support associés. Orolia a réalisé l'an dernier un chiffre d'affaires de 72,5 M€.

L.B
Photo : Jean-Yves Courtois, dirigeant et fondateur de Orolia

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