"Ce choix stratégique de produire nos propres piscines nous a sauvé" explique Emmanuel Berthod. Dirigeant d'O2 Pool, l'entreprise qu'il créé en 2008, il décide l'an dernier de passer à l'industrialisation de son concept, une piscine conçue avec un système d'étanchéité sans liner qui prend la forme d'une membrane en caoutchouc 100% renouvelable.
Pour passer à la phase industrialisation, 300 K€ ont été injectés dont la moitié consacrée à l'achat de machines, financés pour 2/3 en financement bancaire et pour le tiers restant en capital-développement.
Bousculer le marché
Et si O2 Pool est entré en phase d'industrialisation, c'est parce que pour continuer à être performante, il lui fallait avoir la maîtrise de la production et des prix. Un virage qui permet à la société de booster son développement. 2014, c'est aussi l'année où un produit moyen de gamme est mis sur le marché. "À la lecture des résultats de 2014, nous avons décidé d'accélère notre développement" précise Emmanuel Berthod. D'où la levée de fonds bouclée auprès de PACA Emergence - pour un montant de 100 K€ - afin d'entrer en phase de renforcement de sa force commerciale comme de son outil de production. L'objectif est d'atteindre 1 M€ de chiffre d'affaires pour cet exercice, contre 500 K€ en 2014. "Nous essayons de faire partie de ceux qui font évoluer le marché", avoue Emmanuel Berthod qui emploie 15 salariés, et qui veux absolument conserver son avance technologique. "Pour l'heure, nous n'avons pas de concurrence, car l'innovation nous protège de cela. Nous sommes actuellement les seuls industriels". L'équipe continue de travailler sur la filtration biologique. Et l'ambition d'Emmanuel Berthod est de continuer à doubler le CA tous les ans, sur les 3 prochaines années.
Laurence BOTTERO
Crédit photo : P. WALLET
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