Mymarseille.com en mode conquête

Passant cette année le cap de la rentabilité, la start-up marseillaise a aujourd?hui tout d?une grande : les résultats, mais aussi l?appétit ! Grignotant peu à peu des parts de marché sur son port d?attache, elle envisage d?exporter son modèle dès septembre 2016.

Passant cette année le cap de la rentabilité, la start-up marseillaise a aujourd'hui tout d'une grande : les résultats, mais aussi l'appétit ! Grignotant peu à peu des parts de marché sur son port d'attache, elle envisage aujourd'hui d'exporter son modèle dès septembre 2016.


Ils seront dix de plus dès ce lundi. 10 profils commerciaux dont l'embauche n'a rien laissé au hasard. C'est, en partie, la recette gagnante de Mymarseille.com : "recruter les meilleures équipes et leur offrir les outils de la réussite. C'est-à-dire un environnement exceptionnel, des valeurs, le bien-être au travail, l'autonomie et la rémunération", résume Magali Avignon, directrice générale de l'entreprise. Sans compter la mise en place d'un outil performant de relation clients... La recette fait donc ses preuves, comme en témoigne l'amélioration constante des ratios de productivité : "un conseiller fait 170 000 € de chiffre d'affaires par an". Soit le double de ce qui est réalisé dans les agences immobilières traditionnelles. On comprend que tous les indicateurs soient au vert. "Nous réalisons une à deux ventes par jour, une cinquantaine par mois. Nous allons atteindre cette année 3 M€ de chiffre d'affaires hors taxe, un CA qui double tous les ans", détaille Christophe Campuzan, PDG de Mymarseille.com. Et de fait, l'entreprise passe cette année le cap de la rentabilité.


25 M€ d'ici 5 ans

Dès lors, le futur ne se conjugue qu'avec la poursuite de cette croissance. Avec deux ambitions : "continuer tout d'abord à déployer Marseille. Nous sommes leader sur le marché avec seulement 6% de parts de marché, nous visons les 15% à 5 ans", poursuit le président. Autre objectif et non le moindre, dupliquer le modèle Mymarseille.com à l'échelle nationale, un projet sur lequel l'équipe planche depuis déjà 8 mois. "Nous allons nous essayer tout d'abord sur des pilotes, dans la périphérie marseillaise. La ville qui nous paraît notamment légitime pour débuter cette aventure, c'est Aix-en-Provence". Cette première phase sera lancée en septembre 2016. "Puis lorsque nous serons très confiants sur le mode de déploiement, nous nous développerons progressivement dans 10 nouvelles villes (hors Bouches-du-Rhône NDLR) d'ici 5 ans". Chiffre d'affaires visé pour 2020 : 25 M€. Bref, un projet ambitieux pour lequel les deux dirigeants envisagent une nouvelle levée de fonds, et n'excluent pas, pour certaines villes, un déploiement sous forme de franchise. Reste un "détail" d'importance : comme se nommeront ces "business units" déployées hors de Marseille ? Magali Avignon et Christophe Campuzan gardent pour l'heure le secret... mais le voile devrait être très bientôt levé sur une nouvelle dénomination commune à toutes les structures mises en place.


Carole PAYRAU
Crédit photo : DR

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