Médias du Sud lance un nouveau portail web

Le groupe, basé près de Montpellier et précurseur dans le monde de la télévision locale, vient de lancer son portail d'infos. Le but : Étendre sa visibilité et celle des trois - bientôt quatre - chaînes locales qu'il chapeaute.


L'ère du 2.0 au service des télévisions locales. Voilà comment l'on pourrait résumer les desseins, depuis le 17 mars dernier, du nouveau portail www.mediasdusud.fr. Le groupe homonyme, qui se dit pionnier dans l'univers des chaînes de télévision locale, et par ailleurs détenteur du Journal des Plages, cet hebdomadaire distribué depuis 11 saisons, à plus de 2 millions d'exemplaires sur l'ensemble des plages du littoral français, vient de faire ses premiers pas sur la toile. En se dotant d'un portail web dont la vocation est d'être le premier site d'informations et de services dédié au Sud de la France.


Audience devant le CSA le 9 avril

Point de vue contenus, on y retrouve les émissions et reportages des trois chaînes que Médias du Sud, dirigée par Christophe Musset et Pierre-Paul Castellidont et basée à Castelnau-le-Lez, près de Montpellier, supervisent : LCM (la chaîne Marseille, acquise en novembre 2011), TV Sud Montpellier (ex-7L TV rachetée au groupe NRJ en juillet 2010) et TV Sud Camargues-Cévennes (ex Télé Miroir adossée au groupe Hersant Médias avant que ses deux dirigeants n'en reprennent les rênes en juillet 2009 et créent le holding portant l'ensemble des supports, Médias du Sud donc, en février 2011). Le réseau devrait prochainement s'étendre, le groupe passant en audition publique devant les instances du CSA le 9 avril prochain pour se voir attribuer une fréquence à Perpignan. "Nous avons vocation à être bien plus qu'un site web de la télé, en proposant des contenus livrés par nos contributeurs (experts, bloggeurs, associations..), et un véritable agenda culturel et des loisirs touchant les régions Languedoc-Roussillon et PACA, issus notamment de notre Journal des plages", précise Christophe Musset.

Un modèle rentable ?
À l'heure où les chaînes de télévision locales peinent à trouver l'équilibre économique, le web se présente comme une opportunité de rentabilité pour le groupe (capital social de 1 173 600€) : "Investir dans la création du site nous a coûtés plus de 200 000 €, mais nous avons voulu nous donner les moyens de maîtriser nous-mêmes toute notre chaîne, de l'hébergement à l'administration. C'est un investissement qui ne pourra que rapporter, vu que les productions qui y sont réalisées nous resserviront pour le web", enchaîne le P-d.g du groupe, qui perdait 3 M€ au moment de l'acquisition des trois antennes locales.

Rentabilité autour de 10 et 15 %

"Nous sommes déjà parvenus à rétablir l'équilibre en 2013, ce qui est une première dans le monde des télévisions locales. Et là, sur un mois, grâce à ce portail, nous avons rentré plus de 50 000 € de recettes publicitaires.". Un million de "spectateurs" par jour, c'est la fréquentation que le dirigeant espère atteindre rapidement, en glanant 70 % de ce public rien que sur son site Internet, quand l'audience cumulée de ses trois entités visuelles avoisine aujourd'hui les 100 000. Le groupe vise un chiffre d'affaires de 10 M€ dans les trois années à venir, et une rentabilité entre 10 et 15 %.


Frédérique JACQUEMIN


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