Le paysage événementiel marseillais s'enrichit d'un nouveau venu, Ma langue au chat. Cette agence parisienne vient tout juste d'ouvrir un bureau dans la cité phocéenne. Une installation teintée d'opportunité : c'est parce qu'elle a remporté l'appel d'offres lancé par Marseille Provence 2013 pour l'organisation d'une chasse au trésor grand public lors du week-end d'ouverture que la décision de se poser sur les bords de la Méditerranée a été prise. "Nous avions déjà un auteur qui exerçait en indépendant depuis cinq ans, mais l'organisation de cette manifestation pour le compte de MP 2013 (le montant du marché n'a pas souhaité être dévoilé, ndlr) nous a encouragé à créer une structure commerciale sur place", explique Claire Couvret, la responsable de l'entité marseillaise. "Notre agence répond à deux problématiques de communication : soit de communication interne avec la mise en place de team building, de séminaires de motivation..., soit de communication externe pour tout ce qui concerne le lancement de produits pour les entreprises privées, ou d'événements grand public pour les institutionnels que sont les offices de tourisme, les communes, les conseils généraux".

Créée à Paris en 2004, Ma langue au chat imagine toutes sortes d'enquêtes, d'énigmes, de jeux, de chasses au trésor. Elle emploie quatre auteurs, un à Marseille, 3 à Paris et une quinzaine d'indépendants, un peu partout en France. Certains sont anthropologues, historiens, comédiens, magiciens...Hormis l'organisation de la chasse au trésor pour le compte de Marseille Provence 2013, l'activité du bureau marseillais est essentiellement constituée de manifestations privées à inventer.

Parmi ses clients, on trouve l'Université de Bordeaux, la Mairie de Poitiers, l'Office de tourisme de la Grande Motte, VVF, la Fête de la Science (à Marseille et Nice), Mc Cann, Danone, Edf, Mondial Assistance, Bouygues, HSBC, Volvo, Oasis ou encore Starbucks Coffee.

En 2011 Ma langue au chat a réalisé un chiffre d'affaires d'un peu plus de 807 K €. Elle emploie une dizaine de salariés à Paris et 3 à Marseille.

L.B