Passée quasiment inaperçue, la livraison de la dernière phase de l'école internationale de Manosque est pourtant un petit événement. Après le 1er degré ouvert en septembre 2009, le 2nd degré (collège et lycée) vient d'être livré. Son caractère d'exception ne tient pas tant pas à sa qualité environnementale, pas davantage à son design pensé par le médiatique Rudy Ricciotti. «Il répond à l'engagement de la France, dans le cadre de la candidature à ITER, de construire une école internationale, de la petite enfance jusqu'au lycée, pour accueillir les enfants des chercheurs appelés à rejoindre le projet, soit 1000 élèves à terme de 31 nationalités différentes. La région, qui ne finance que les lycées, a choisi de réaliser l'ensemble du projet à son compte. Un coût estimé à 55 M€», explique Christophe Castaner, vice-président de la Région, en charge notamment de la recherche et de l'enseignement supérieur. L'expérience est également pilote dans son montage. « Comme nous n'avions que deux ans, il a fallu opter pour le marché de la conception-réalisation qui permet de confier à un seul opérateur économique une mission portant à la fois sur l'exécution des études et des travaux ». Son unicité tient aussi dans son enseignement délivré en 14 langues. «C'est ce que devrait être l'école de demain», ajoute le maire de Forcalquier. L'enseignement des enfants du personnel d'ITER réglé, il reste une autre problématique ITER dans le bassin : le logement des travailleurs du chantier. « Comme le projet a pris du retard, il est encore temps de rectifier le tir mais l'inquiétude est légitime », répond-il sobrement.
Légende : 31 nationalités seront représentées au sein de cette école, créée pour accueillir les enfants du personnel d'ITER.
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