Kinaxia investit fortement en R&D

Spécialiste de la fourniture dématérialisée de documents d'urbanisme réglementaires dans le domaine risques environnementaux, la PME installée à Sophia-Antipolis a levé 1,5 M? auprès de bpifrance afin d'investir à nouveau dans la R&D.

C'est ce qui s'appelle un business de niche, business devenu aujourd'hui un marché très regardé : celui de la fourniture dématérialisée de documents d'urbanisme pour tout ce qui concerne la prévention des risques naturels, miniers et technologiques. Marché de niche parce qu'en 2006, lorsque les Etats des Risques Naturels, Miniers et Technologiques (ERNMT) deviennent obligatoires, il n'existe alors aucune solution logicielle capable de les réaliser. Ce manque, c'est Kinaxia qui le comble, réunissant en son sein trois expertises complémentaires, celle d'un expert en droit de l'urbanisme, Edouard Le Goff, d'un ingénieur informatique, Denis Overal et d'un docteur en géographie et expert des risques naturels et technologiques, Paul Mengual. Aujourd'hui ils sont respectivement président, directeur général et directeur de l'expertise, emploient 30 salariés et comptent dérouler un plan de développement bien précis.

Question de cycles

C'est sous le nom de Preventimmo que l'expertise de Kinaxia - l'établissement des Etats des risques naturels, miniers ou technologiques, des notes de renseignement d'urbanisme et des états des risques de pollution des sols - est commercialisée, majoritairement auprès des diagnostiqueurs immobiliers, une cible naturelle. "Plus de 50 % d'entre eux utilisent notre solution, les marques, les fédérations, les réseaux, les franchises. Notre travail doit encore porter sur les indépendants, mais cette cible arrive à maturité". C'est donc le bon moment pour embrayer avec une seconde phase. "Nous voulons continuer à développer la cible des notaires", annonce Edouard le Goff, qui dispose déjà d'un portefeuille de 500 notaires, majoritairement établis en Ile-de-France et en PACA. "Nous passons en phase d'industrialisation de nos process, nous repartons sur un nouveau cycle de R&D, et comptons développer de nouvelles procédures innovantes", explique le président de Kinaxia. Pour cela, 1,5 M€ a été levé auprès de bpifrance. "Nous allons investir tout autant, pas uniquement en monnaie sonnante et trébuchante mais aussi en ressources salariales à la fois pour Preventimmo et pour Inforisq, notre autre produit qui sera lui, commercialisé au printemps prochain". Kinaxia affiche un CA 2015 à 2 M€ et une croissance de 30 % en moyenne chaque année.

Laurence BOTTERO
Crédit photo : DR - KINAXIA

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