Kedge Business School : Bernard Belletante poussé à la démission ?

Le directeur général de Kedge Business School, fruit de la fusion de l?école de commerce marseillaise Euromed Management et de son homologue bordelaise BEM, a-t-il été débarqué alors qu?il avait pris les commandes du nouveau vaisseau amiral le 1er juillet 2013 ?

 Le directeur général de Kedge Business School, fruit de la fusion de l'école de commerce marseillaise Euromed Management et de son homologue bordelaise BEM, a-t-il été débarqué alors qu'il avait pris les commandes du nouveau vaisseau amiral le 1er juillet 2013 ?

Il s'agit d'un départ qui ne repose aucunement sur une négociation, apprend-on à mots feutrés. "Demain, sera officialisée ma démission, il ne s'agit pas d'un départ négocié", nous a répondu Bernard Belletante le 28 janvier. Il y a, à peine une semaine, celui qui était arrivé à Marseille en 2002 en tant que directeur adjoint d'Euromed management après avoir été directeur général adjoint de l'EM de Lyon, faisait part de ses projets d'avenir en annonçant un plan d'investissement et de financement de 167 M€ sur les 5 années à venir.

À l'origine de ce départ, qui est une réelle surprise au regard des compétences indiscutables de l'intéressé, sont évoquées des divergences au niveau stratégique. Mais des tensions au niveau social à Bordeaux, suite à la fusion, pourraient aussi avoir précipité les choses. Des informations qui restent néanmoins à confirmer.

Au niveau de la gouvernance, il avait été convenu au moment de la fusion que Bernard Belletante, alors à la tête d'Euromed Management, devienne directeur général de la future entité tandis que Philip McLaughlin, son homologue bordelais, assurerait la direction générale déléguée avec délégation de l'international. C'est lui qui assurera l'intérim jusqu'à l'arrivée d'une nouvelle direction générale.

Bernard Belletante, qui était directeur général adjoint quand ESC Lyon est devenue EMLyon et qui a vécu aussi le passage de l'ESC de Marseille à Euromed Marseille puis à Euromed Management, reste l'homme orchestre du changement de modèle opéré avec cette Gagner de mourir fusion. Un projet qui vise à atteindre la taille critique pour faire la différence sur la scène internationale avec pour objectif : intégrer le top 15 européen des écoles de management dans les cinq ans. L'ensemble, dont les actionnaires principaux sont les Chambres de commerce et d'industrie de Marseille et de Bordeaux, totalise aujourd'hui 90 M€ de budget, 9 500 étudiants et 170 professeurs.

 

A.D

 ©Agence APPA

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