Graines d ? horizons se taille une nouvelle collection

Claire Buonavista, fondatrice de la marque de mode éthique Graines d?horizons, se tourne vers le crowdfunding pour financer sa nouvelle collection. C?est la jeune plateforme Provence Booster qu?elle a choisi afin de parier sur son développement.


Elle trace sa route, Claire Buonavista. La jeune entrepreneuse, créatrice d'une ligne de vêtements modulables made in France en textile innovant a désormais les yeux tournés vers l'avenir. Entendre par là vers sa future collection... Et pour financer les nouveaux modèles, c'est à Provence Booster, plateforme de crowdfunding installée sur le territoire qu'elle a fait appel. Objectif de récolte : 7001€. "Dans cette collection, on décline plus encore les modularités, notamment sur les longueurs de la jupe. On utilise davantage le zip, pour dériver peu à peu vers du zéro couture, ce qui permettra par exemple d'obtenir des vêtements de couleur différente devant et derrière. On y trouvera aussi une veste, et pour la première fois, une combinaison pantalon", énumère la créatrice. Dernière nouveauté, des polos aux manches transformables pour hommes pourraient également figurer dans cette nouvelle collection. Les fonds récoltés grâce à la campagne permettraient ainsi "l'achat de nouvelles matières, le développement de nouveaux patrons, le prototypage, la production et le shooting des tenues", sachant que chaque modèle de la collection "revient à 2500 euros". Les trois qui auront la préférence des contributeurs sortiront donc du virtuel, parmi les 13 proposées sur la plateforme.


Un nouveau business model

Outre cela, la créatrice de mode éthique multiplie les offensives pour se faire connaître et diffuser sa collection. C'est ainsi qu'elle a ravi la troisième place d'un concours organisé par le Bottin du made in France, "L'entreprenariat autrement". "Je fais aussi partie d'un collectif qui m'a permis d'intégrer une boutique éphémère, à Marseille. La République des créateurs - c'est son nom - devait ouvrir ses portes du 17 août au 30 septembre... Mais nous avons pu prolonger d'un mois, jusqu'à la fin octobre. J'ai par ailleurs été contactée, puis retenue pour participer à un showroom dans la capitale. L'occasion de voir, de rencontrer l'écosystème parisien". Enfin, pour parer aux freins psychologiques générés par des prix un peu plus élevés (le coût du module est de 90 euros), la jeune femme a également décidé d'adapter son business model : "outre l'achat-vente, je tiens compte aujourd'hui des nouveaux modes de consommation, tels le troc ou le prêt. Je propose donc à présent de l'achat abonnement, qui permet à la cliente d'échanger ses modules portés contre des neufs, durant la durée de validité choisie. Les modules récupérés sont mis quant à eux en location". Ce qui s'appelle ne pas manquer de ressources.


Carole PAYRAU

Crédit photo : CP

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