GSF : Constance dans la croissance

Le groupe de nettoyage industriel basé à Sophia Antipolis vient de présenter ses résultats. Le chiffre d'affaires s'établit à 688,5 M? en 2013 avec une progression de 5 % sur le marché hexagonal alors que ses activités à l'international enregistrent une baisse de 3,67 %. Objectif annoncé : atteindre les 800 M? de chiffre d'affaires à l'horizon 2016.


Les années - et les chiffres - se suivent et se ressemblent chez GSF. Avec un taux de croissance de 4,4 % enregistré pour 2013 (+ 9,2 % en 2012), un chiffre d'affaires de 688,5 M€, la conclusion de 849 nouveaux contrats (soit la troisième meilleure performance depuis sa création en 1963) et la présence de 37 des 40 entreprises du CAC 40 dans son portefeuille clients, le groupe spécialisé dans les prestations de nettoyage et d'entretien continue d'afficher des résultats insolents dans un marché que le vice-président qualifie lui-même "de quasi atone et toujours plus concurrentiel. 30 000 entreprises se partagent 12 Md€ de prestations. Le marché s'est davantage durci et un certain nombre d'acteurs ont contribué à ce durcissement. Depuis 2009 et la crise, les marges brutes s'en sont trouvées alourdies", analyse Thierry Chéron.

L'Hexagone en locomotive

C'est le marché français qui a tiré l'activité du groupe en 2013 avec une croissance de 5 % tandis que le marché international, notamment nord-américain, s'est révélé moins performant avec une baisse de 3,67 %. 10 % de l'activité provient, elle, des grands donneurs d'ordre. Le secteur tertiaire est celui qui participe le plus fortement à l'activité, réalisant 26 % du chiffre d'affaires devant le commerce (19,4%), l'industrie (18,3 %), l'agroalimentaire (10,6 %) et la santé (7,2 %). Croissance déclarée également du côté des embauches avec une hausse de 2,9 %, ce qui permet à GSF de passer le cap des 30 000 salariés.

Maintenir le rythme

La stratégie à 18 mois ? "Maintenir un rythme sérieux de développement afin d'atteindre notre objectif de 800 M€ de chiffre d'affaires à l'horizon 2016. L'exercice 2014-2015 va nous permettre de consolider la croissance. Nous sentons un regain d'activité dans le domaine agro-alimentaire ainsi que sur le segment des grandes surfaces", assure Thierry Chéron qui exclut de fait, et conformément à la politique maison, toute opération de croissance externe. Surtout, GSF entend profiter de la tendance à l'externalisation de la gestion de la propreté de la part des entreprises. Parmi les contrats remportés en 2013, on note un grand groupe français de biochimie issu de l'industrie amidonnière, le référencement auprès du Réseau des acheteurs hospitaliers d'Île-de-France (134 établissements) ou l'usine d'embouteillage de Volvic dans le Puy de Dôme. "Tout cela est possible car nous sommes indépendants mais aussi parce que nos directeurs d'établissements (111 en France NDLR) sont au plus près des clients pour connaître leurs besoins et nous suggérer de mini-réformes ou des innovations plus importantes", conclut le vice-président.

Laurence Bottero
Photo : Thierry Chéron, vice-président de GSF
, ambitionne d'atteindre un CA de 800 M€ à l'horizon 2016.

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