C'est pour financer le développement de deux nouveaux garages que Nicolas Kraczmarek envisage de lever 600 K€ en faisant appel à la love money, aux business angels et au crowdfunding. Un tour de table qui ne devrait pas intervenir avant le début 2016. Avec son idée née de l'insatisfaction client, Nicolas Kaczmarek ne croyait pas si bien mener sa petite entreprise. Et pourtant, six mois après son lancement, Elocar dépasse toutes les prévisions, surtout celle de son fondateur et dirigeant. C'est cet ingénieur, fort de vingt ans d'expérience passées chez les constructeurs, qui a mis au point un logiciel intelligent, développé en interne, baptisé Elodiag, capable de donner une "analyse rapide, objective et transparente" de l'état d'usure et de performances de pièces jugées fondamentales sur un véhicule. Et ce via 150 points de contrôle, contre 40 points contrôlés lors d'un examen constructeur et 110 lors d'un contrôle technique classique.
Innovation de service
Le concept qui fait ses preuves si on considère le taux de conversion de 85 % annoncé. Un chiffre que Nicolas Kaczmarek analyse ainsi : "Psychologiquement, le propriétaire aime être à proximité de son véhicule lorsque le garagiste lui signale un problème. Elodiag permet de saisir les résultats au fur et à mesure du déroulement du contrôle, le tout étant communiqué au client via un formulaire présenté sur tablette. Ce diagnostic peut ensuite être envoyé en format PDF par mail. Si le conducteur décide de prévoir une réparation dans le temps, nous pouvons lui faire parvenir un mail de rappel", précise ce chef d'une petite entreprise de 7 salariés qui revendique un portefeuille de 800 clients.
Une bonne occasion
Prochain marché envisagé, celui de la revente du véhicule d'occasion, Elocar se positionnant entre le vendeur et l'acheteur, marché adressé d'ici fin 2016/2017, même si dans les faits, c'est déjà le cas. Mais auparavant il y aura donc l'ouverture de deux nouveaux garages, à Cannes et Nice. Avant de viser le développement national en franchise, envisagé pour 2018.
Laurence BOTTERO
Crédit photo : DR
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