De Viris vise la taille critique à horizon 2015

Le groupe d?ingénierie industrielle aixois De Viris acquiert son homologue istréen AC Engineering. De Viris envisage d'autres opérations de croissance externe pour atteindre la taille critique d?ici 2015.


Créée en 1971, De Viris (13), filiale du groupe Parlym spécialisée dans l'ingénierie et assistance technique auprès des industriels de la pétrochimie et du nucléaire (C.A de 19,24 M€, 250 personnes, résultat net de 601 700 K€ en croissance de plus de 13%) vient d'acquérir un autre spécialiste régional, AC Engineering (C.A 2011 : 1,268 M€, 17 personnes, résultat net de 27 800 K€). La société, basée à Istres (13), est elle aussi bien positionnée dans la pétrochimie.


"Nous avons acquis au fil des années une expertise reconnue par les plus grands industriels dans le domaine de l'ingénierie en installation générale, tuyauterie, charpente, chaudronnerie, génie civil, inspection, supervision et planification, et sommes en mesure d'assurer la conduite de projets avec le niveau de qualité et de délais requis. Nous devons faire face à toujours plus de sollicitations de nos clients sur des projets de plus en plus globaux.
Aujourd'hui, avec notre taille, nous avons du mal à capter des projets d'une valeur de 3 à 5 M€ d'études. Nous sommes donc dans une double optique : accélérer notre croissance par acquisition de compétences ciblées et diversification géographique pour étendre notre périmètre d'intervention car nous sommes à ce jour très implantés dans le quart Sud-Est",
justifie Christophe Arzano, qui a repris les rênes de l'entreprise en août dernier pour remplacer le dirigeant qui a fait valoir ses droits à la retraite.


Pour ce faire, l'entreprise, dont le siège est basé à Aix-en-Provence avec des bureaux sur Martigues et Pierrelatte, vise un développement à la fois organique et par croissance externe. Avec pour priorités de consolider ses secteurs historiques, la pétrochimie et le nucléaire (respectivement 52% et 14% de son C.A) et de se développer dans l'aéronautique. Pour ce dernier, elle compte s'appuyer sur ses 2 filiales, Peritec et Sud Est Calcul, qui ont développé une expertise particulière en inspection et calculs mécaniques permettant de répondre aux exigences de ce secteur.

Géographiquement, elle vise notamment des acquisitions en Rhône-Alpes et en Normandie, région déterminante avec près de 20% de la production nucléaire nationale.

En 2011, l'entreprise a profité de la forte demande de la pétrochimie qui a procédé à ses opérations de maintenance imposées par la réglementation. Elle a également engrangé d'importants contrats dans le domaine de l'énergie et est montée en puissance dans le nucléaire en renforçant sa collaboration avec Areva via un contrat signé autour du développement du réacteur expérimental Jules Horowitz d'une valeur de 2,3 M€ sur trois ans.

La société aixoise, qui s'est positionnée sur ITER, participe d'ailleurs, grâce au groupe nucléaire français, à la plupart des grands projets en cours. Confiant sur les perspectives du nucléaire, Christophe Arzano, qui a longtemps officié chez Cap Gemini, explique "qu'il y a encore de bonnes marges de croissance" et que les recommandations de l'Autorité de sûreté nucléaire, suite à la catastrophe de Fukushima, "va fournir une réserve de business importante".

L'entreprise, qui prévoit un C.A de 22 M€ en 2012, espère finaliser à court terme d'autres opérations pour atteindre la taille critique et les 40 M€ de C.A d'ici 2015.

A.D

Photo : Christophe Arzano a repris les rênes de l'entreprise en août dernier

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