"Nous ne sommes pas foncièrement un modèle exportable", explique Grégory Colpart, co-fondateur d'Evolix. Et pourtant, la PME marseillaise a ouvert un bureau au Canada mi-septembre. Une internationalisation qui s'explique par une double volonté stratégique : d'une part attaquer le marché canadien, "qui est un marché semblable au marché régional sur lequel nous sommes positionnés" et profiter du décalage horaire avec de réaliser des opérations en mode décalé.
Porte d'entrée
"Le Canada est également une porte d'entrée sur les Etats-Unis" remarque Grégory Colpart, qui dit aussi envisager l'ouverture d'un bureau en Asie pour continuer à appliquer la stratégie du "follow the sun". Evolix, née en 2004, emploie 10 salariés en France et 3 personnes au Canada, où le but est de faire grimper l'effectif à 5 collaborateurs d'ici 2016. Quant au chiffre d'affaires, en progression régulière de 100 K€ par an depuis 10 ans, il devrait atteindre cette année 920 K€.
Laurence BOTTERO
Crédit photo : DR - Evolix
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