Camille de Guillebon : "EY promeut l'entreprenariat"

Alors que le Prix de l'Entrepreneur de l'année pour la région Méditerranée (PACA associée au Languedoc-Roussillon) était remis ce lundi soir à la Villa Masséna, le directeur du pôle EY Nice-Monaco redéfinit le rôle du cabinet EY dans le soutien à l'entreprenariat.

Quelle est la philosophie du Prix de l'Entrepreneur de l'année ?

Ce Prix est né il y a 30 ans, d'abord aux Etats-Unis avant d'être déployé dans 60 pays, dont depuis 23 ans en France. L'objectif est bien évidemment de mettre en avant les valeurs des entrepreneurs. Les critères sont stricts, notamment pour la catégorie "Entrepreneur de l'Année", les entreprises candidates doivent présenter 20 % de croissance sur les 4 dernières années et un seuil de rentabilité assez élevé, de 3%. Par ailleurs, La catégorie "Start-up de l'année" englobe 3 prix qui récompensent des jeunes entreprises ayant un fort potentiel ou qui font preuve d'innovation ou ayant inventé leur business model en révolutionnant les codes sur leur marché.

Pourquoi est-il important pour un cabinet tel qu'EY de récompenser les entreprises et notamment les start-ups ?

EY est très impliqué dans divers mouvements, nous sommes par exemple membre fondateur de Croissance +, du Moovjee, de l'Institut du Mentorat Entrepreneurial et de Citizen Entrepreneur. Nous organisons la manifestation "1 journée, 1 entrepreneur, 1 étudiant" et publions régulièrement des études sur l'entrepreneuriat dans le monde pour mettre en avant les bonnes pratiques privées et publiques. Nous essayons d'accompagner les start-ups dans leur structuration juridique ou fiscale, lors d'opérations de levées de fonds ou pour tout autre problématique financière et / ou comptable.

De votre point de vue constatez-vous un début de reprise en Méditerranée ?

Il faut faire attention à ne pas faire de généralités. Pour autant, si 2013-2014 a été une période plutôt calme, depuis un an, force est de constater une augmentation du nombre de transactions et des opérations en capital en général tels que les IPO. Tout dépend de l'activité de l'entreprise ou encore de son exposition à l'international.

Propos recueillis par Laurence BOTTERO
Crédit photo : EY

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