Aéroport Marseille Provence : Mais qui est Jean-Paul Ourliac ?

Cette fois, le Conseil de surveillance de la société aéroportuaire a pu se tenir et élire les têtes des instances de gouvernance. Ce vendredi 12 septembre, Jean-Paul Ourliac et Pierre Régis ont été respectivement élus à la présidence du conseil de surveillance et du directoire.

Cette fois, le Conseil de surveillance de la société aéroportuaire a pu se tenir et élire les têtes des instances de gouvernance. Ce vendredi 12 septembre, Jean-Paul Ourliac et Pierre Régis ont été respectivement élus à la présidence du conseil de surveillance et du directoire.


Le 22 juillet dernier, les quatre représentants de la CCI Marseille-Provence ainsi que les trois membres des collectivités locales avaient claqué la porte du premier conseil de surveillance de la société aéroportuaire nouvellement créée*. Le quorum n'étant pas atteint, la réunion n'avait pas pu se tenir. Les dissidents, emmenés par Jacques Pfister, président de la CCI Marseille Provence, avaient refusé de siéger, "en réaction au mépris dont ils estimaient faire l'objet", ne disposant pas, à la veille de la réunion, d'informations "et de visibilité sur la stratégie de l'État pour l'aéroport et sa gouvernance". L'identité des huit représentants de l'État leur avait été communiqué quelques heures avant la tenue de la réunion. Autant dire dans la nuit !

Quorum atteint

Cette fois, tout le monde était présent et c'est Jean-Paul Ourliac qui a été élu à la présidence du conseil de surveillance, un poste que convoitait aussi Jacques Pfister. Le représentant de l'État a proposé Jean-François Brando, un des représentants de la CCI, au poste de vice-président.

Ancien élève de Polytechnique et ingénieur général des Ponts et Chaussées, Jean-Paul Ourliac préside actuellement la section "transport-économie-réseaux" au Conseil général de l'environnement et du développement durable. Le CGEDD, issu de la fusion du conseil général des ponts et chaussées et du service de l'inspection générale de l'environnement, est un organe consultatif placé auprès des ministres, pouvoirs publics ... sur les thématiques de développement durable.

Directeur des transports
Nommé, en Conseil des ministres en 2009, directeur des transports maritimes, routiers et fluviaux, le haut fonctionnaire a commencé sa carrière en tant que DGS (de 1998 à 2000) à la Région Midi-Pyrénées, présidée par le PS Martin Malvy. En 2000, il est nommé directeur délégué départemental de l'équipement de la Gironde avant de se voir confier, sept ans plus tard, les fonctions de directeur régional de l'équipement des Pays de la Loire et de directeur départemental de l'équipement de la Loire-Atlantique.

Pierre Régis, conforté dans son rôle
Pierre Régis, jusqu'alors directeur général de l'aéroport, a été renouvelé en tant que président du directoire. Il sera assisté par Patrice Escorihuela, Denis Corsetti et Julien Boullay, l'actuel directeur marketing et communication. Élus pour une durée de 3 ans, les membres des deux organes de gouvernance "auront pour objectifs de poursuivre le développement des capacités d'accueil de l'aéroport, la croissance du trafic passagers et du fret et l'amélioration de sa qualité de services. Le pilotage du projet stratégique sera assuré par Jean-François Brando, avec les représentants des territoires, et les partenaires économiques et sociaux", indique laconique le communiqué.

CA de 127,7 M€ en 2013
En 2013, l'AMP a enregistré 8,3 millions de passagers et près de 52 000 tonnes de fret, ce qui le positionnerait comme le 4e aéroport français en termes de trafic passagers et second en province pour le fret. Le site de l'aéroport Marseille Provence regroupe aujourd'hui près de 200 entreprises pour plus de 5 500 salariés dont 360 salariés pour la seule plate-forme aéroportuaire, qui fait état d'un chiffre d'affaires de 127,7 M€ en 2013.

A.D

Photo : Jean-Paul Ourliac vient d'être élu à la présidence du Conseil de surveillance.

*Société anonyme depuis le 1er juillet avec conseil de surveillance et directoire, la plate-forme aéroportuaire a désormais l'État au capital à hauteur de 60 %, aux côtés de la CCIMP (25 %) et des collectivités locales (15 %, Région, CG 13, Marseille Provence Métropole et Ville de Vitrolles).


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