Chez le leader européen des systèmes satellitaires, les deux parties campent sur leurs positions respectives. Malgré d'âpres discussions (cf. Hebdo du 28 février), aucun accord n'a été trouvé. L'intersyndicale CGT-FO-CFE/CGC-CFDT demande aujourd'hui la réouverture des négociations salariales et fait état d'une pétition ayant recueilli "plus de 450 signatures" sur le site cannois (qui compte environ 2000 salariés).
Jeudi dernier, à l'occasion d'une journée nationale d'actions, un rassemblement s'est tenu devant les locaux azuréens du groupe. 30 à 40% de l'effectif présent était en grève, selon la CGT. Avec la fin des vacances, les syndicats espèrent désormais grossir les rangs. Une assemblée générale, prévue en début de semaine, devrait leur permettre de prendre le pouls de la mobilisation.
Dans les autres filiales de Thalès Alenia Space, le ton monte également. Un millier de salariés de différents sites de la banlieue parisienne ont manifesté jeudi devant le siège social du groupe à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine). Deux jours plus tôt, des salariés de Thales Communications (TCF) avaient bloqué l'accès du principal site de Colombes (Hauts-de-Seine).
Piérine Herbin
Photo : L'an dernier, des bureaux du site cannois de Thales Alenia Space avaient été occupés nuit et jour pendant trois semaines, suite à un mouvement social. Les revendications portaient essentiellement sur la répartition, jugée inéquitable, des profits de l'entreprise entre les actionnaires et les salariés. (crédit : Bourdin/Photopointcom ©THALES)
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